Le sucre ne sert à rien quand c’est le sel qui vous manque. Feat Erin

Nous étions un couple libre. Elle étais le couple et j'étais libre.

Ma vie depuis le retour des vacances n’avaient guère changé. J'étais toujours le garçon populaire â la gaule d'ange qui trainais dernière lui une réputation d'enfoiré. La réputation que j'avais je l'avais bien méritée donc je ne vais pas essayer de blâmer quiconque pour mes absurdités. Mais, il fallait dire que ma réputation je ne l'avais pas fait seule, j'ai dû gravir les échelons. Échelons plutôt difficile, pour pouvoir être le roi du lycée il ne fallait pas avoir peu de cracher dans la soupe, écraser les plus faible et mettre derrière sois ces anciens amis de toujours. Car avant d'être un personnage populaire, j'étais monsieur tout le monde. Mr nobody comme j'aime me le rappeler. J'étais le mec qui traîner avec ces deux meilleure amies féminine et qui avais juste soif de gloire. J'avais une belle gueule, un beau corps. Je jouais dans l'équipe de basketball en tant que meneur depuis peu, alors j'étais certains que dans quelques temps je ferais partie des "Grand" de cette école, il me fallait juste patienter encore quelques temps, je n'allais pas tarder à être ce donc je rêvais.

Deux mois plus tard, j'étais l'un des personnages les plus adulé. J'avais â mes cotes la plus belle fille de l'école avec qui je me marierais plus tard et qui serais la mère de mes enfants. De plus j'avais des tas de filles qui courais derrière moi afin de pouvoir être la prochaine â être celle qui s'en dormirais dans mes bras en pensant au futur. Malheureusement tous de ne s’est pas passé comme je le voulais, j'ai vite déchanté lorsque j'ai appris que ma belle ne se donnerais pas â moi, et cela en prenant compte que ça faisait plus de deux ans que nous étions ensemble. . Je lui avais juré fidélité â ma belle en lui faisant croire que nous le ferions quand elle sera prête, en attendant je me contenterais d'être aussi sache qu'elle. Entre nous, j'avais l'habitude de la tromper pour assouvir mes besoin mais j'avais je ne mettais fait prendre, au grand jamais. Malheureusement un jour ma belle, ma surprise en train de le faire plaisir avec une autre fille.

Aujourd'hui me voilà belle et bien célibataire malheureusement ce n'ai pas ce que je cherchais. Être célibataire n'as aucun intérêt, il n'y a pas le goût amer du risque et l'idée de passer ma vie seule me fais peur. Alors cet année pas question de faire les choses â l'envers, je récupèrerais la femme de ma vie elle me pardonnera et elle oubliera vite l'abrutie avec lesquels elle essaye minablement de me remplacer. Aujourd'hui étais ma première mission reconquête, je m'étais fait tous beau et avais même porté le parfum qu’elle m’avait offert pour mon anniversaire. Je n’étais pas très fan de l’odeur mais lorsqu’elle je le portais, Erin étais toujours accroché à mon coup. Je pouvais sentir son souffle chaud renifler l’odeur que dégager mon coup. J’adorais la sentir si proche de moi, je la prenais tellement pour acquis que jamais je n’aurais pût croire qu’un jour ça serais fini entre elle et moi.

Il devait être dix heure, et comme à son habitude durant l’interclasse, Erin ce dirigeais vers son casier afin de se refaire une beauté. Etre toujours présentable et classe, voilà pourquoi j’étais folle d’elle. Elle l’était toujours, j’avais beau lui rappeler qu’elle n’avait nullement de ces artifices elle me répondait que je n’y connaissais rien. Puis, il suffisait qu’elle m’embrasse pour me faire taire. Erin ce tenais en ce moment même face à son casier. Je respire un grand coup puis me dirige vers elle avec un air sur de moi. Je passe ma main autour de sa taille et dépose un baiser sur sa joue. Comment tu vas ? Tu m’as manqué. Je ne savais pas comment elle allait prendre le fait que je puisse la toucher de la sorte, lui faire un bisou et lui parler comme je le souhaitais alors que nous nous étions pas parler depuis le fameux incident. Mais, j’espérais juste qu’elle n’allait pas me gifler, ou même me jeter son sac à la gueule. En revanche, son petit ami actuel pouvait venir, il était peut-être temps de lui dire qu’elle allait bientôt le remplacer avec l’élu de son cœur depuis toujours, moi.

(c) AMIANTE

Devoirs postés : 179 Date d'inscription : 07/09/2015

Le sucre ne sert à rien quand c’est le sel qui vous manque
Kennedy & Erin

L
a sonnerie retentie et immédiatement, tu fermes tes livres et te diriges vers la sortie. Tes pas, du haut de tes vertigineux talons, raisonnent sur le carrelage du couloir. Nombres de personnes te suivent du regard. Tu les attires tous, leur regards fascinés, curieux, admiratifs. Tu sais te faire remarquer. Tu as construit ta réputation depuis ton plus jeune âge, depuis ton arrivée ici. Tu es devenue la reine parce que tu as fait ce qu’il fallait pour ça. Tu souris en coin, fière de toi, tandis que tu arrives à la hauteur de ton casier. Tu es seule, celle avec qui tu es en cours est à son casier un peu plus loin. Tu poses tes livres au fond de ton casier et attrapes ta petite trousse à maquillage où trône ton nécessaire de survie, ton maquillage de luxe. Tu te regardes dans le petit miroir pailleté qui ne quitte jamais ton casier et tu entreprends de te remettre une couche de rouge à lèvres. Cependant, c’est sans compter un intrus indésirable. Tu ne le vois pas arriver, aussi, lorsqu’il te prend par la taille pour déposer un baiser sur ta joue. Tu t’immobilises, sursautant presque. Tu manques de lâcher ton rouge à lèvres, mais reprend tes esprits. Cette voix, cette présence, cette étreinte. Tu tournes immédiatement la tête vers celui que tu connais si bien. Celui qui jusqu’à il y a quelques mois, était tout pour toi. Ta moitié, celui avec qui tu étais en couple depuis ton arrivée au lycée. Kennedy Lyon. Meneur de l’équipe de Basketball. Grand, musclé, un sourire à tomber par terre, qui faisait craquer toutes les filles du lycée. Pourtant, c’était toi qu’il avait choisi. Vous étiez rapidement devenu le couple le plus en vue. Celui que tous admiraient. Celui que tous désignaient comme le plus populaire, le plus beau, le plus parfait.

Cependant, les choses avaient rapidement déchanté lorsque tu avais découvert sa tromperie. Tu t’étais senti trahie, déshonorée, sali par celui que tu pensais aimer. Celui, surtout, dont tu pensais l’amour sincère. Vous vous étiez séparés après une violente dispute, une claque, balancée sur sa joue, des larmes, mouillant ton visage. Les choses s’étaient arrêtées là. Depuis ce jour, tu ne lui as plus jamais adressé la parole. Vous vous êtes ignorés, du jour au lendemain, tu l’as snobé. Peu de temps après, tu as trouvé celui qui est encore ton petit ami depuis un peu plus de six mois désormais. Alors que Kennedy revient comme une fleur, ça franchement, tu ne peux pas le cautionner. Pas après ce qu’il t’a fait. Tu n’as pas envie de le repousser trop violent et de faire une scène. Te faire connaître pour être miss drama, ce n’est en aucun cas dans tes projets. Tu lui donnes un petit coup de coude, lui signalant qu’il s’écarte de toi, puis, ton regard bleu se pose dans le sien, plus sombre « Pour qui tu te prends Ken ?! » Ta voix est tranchante, froide. Tu es particulièrement rancunière. Tu n’oublies pas aussi facilement et Ken était, pour toi, ton premier amour, le plus intense. Tu ne te sentais juste pas encore prête à lui offrir ton innocence. Beaucoup ne te pensaient déjà plus vierge, pourtant, tu étais bel et bien une fille qui pouvait être sensible. Qui pouvait avoir des doutes, des angoisses, comme n’importe quelle adolescente. « On a plus rien à se dire, casses toi Ken, laisse-moi tranquille » Tu poses ton rouge à lèvres dans ton casier et attrape tes livres pour le cours prochain. Autour de vous, l’agitation va bon train à l’image d’une interclasse. Personne ne remarque votre dispute. Tu remarques simplement certaines filles échanger quelques mots en vous voyant si proche. Effectivement, le côté négatif de ta popularité, c’est que tes moindres faits et gestes sont surveillés et tu te doutes bien que cette approche de Ken va être rapportée, amplifiée et déformée pour donner vie à toutes sortes de rumeurs. Tu fermes ton casier d’un geste vif, faisant claquer la petite porte de métal, avant de tourner à nouveau ton visage vers Ken. « Retourne baiser, j’en ai fini avec toi ». Tu tentes te t’enfuir, de rejoindre ton prochain cours, tandis que tes amies t’attendent, à quelques mètres seulement, en vous regardant. Mais il ne daigne pas se pousser, s’apprêtant à renchérir.

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Nous étions un couple libre. Elle étais le couple et j'étais libre.

Comme prévue, elle s’énerve, elle prend mal le fait que je puisse revenir comme une fleur ; je dirais même comme un bouquet de fleur. Ma venue n’étais pas prévue, indésirable et surement mal venue après tout ce qui c’étais passé entre nous. Je connaissais sa rancune tenace mais, de là à avoir l’impression de me faire fusiller du regard me fait vite redescendre sur terre. « Pour qui tu te prends Ken ?! » Dis-t-elle avec son regard glaçant et sa voix froide. Je n’ose pas répondre tout de suite, je prends juste l’initiative de retirer ma main que j’avais délicatement posée sur sa taille. « On a plus rien à se dire, casses toi Ken, laisse-moi tranquille » Je sens déjà des dizaines de regard se poser sur notre couple. Nous qui étions si habituer à avoir ces mêmes regards sur nous autrefois, nous sentions comme mal à l’aise. Certains avait déjà sans doute un sourire au bout des lèvres, ils auraient de quoi discuter pendant la pause déjeuner. Erin et Kennedy, un sujet bien croustillant je dois l’avouer. Au contraire je crois qu’on a des tas de choses à ce dire. Elle attrape ces livres dans son casier, elle s’apprête à vouloir rejoindre son groupe d’amies qui l’attendent au fond du couloir. Son petit groupe de peste qui m’adorais lorsque j’étais en couple avec leur amie mais qui aujourd’hui me déteste… Saleté de solidarité féminine ! Il ne faut pas qu’elle m’échappe, Erin déteste les scènes et les drama. Je tente quelque chose afin qu’elle accepte de discuter avec moi et ne pas fuir… pas encore. J’hésite à lui envoyer à la gueule qu’elle la bien mériter, je refuse d’avoir tous les torts pour moi. Faut-il que je lui rappelle que son histoire de virginité n’était qu’un mensonge. Mensonge oui car, elle ne c’était pas fait prier pour la perde avec un mec qu’elle ne connaissait depuis quelques mois seulement! Je respire un grand coup, me détend. Hors de question que je sois un enfoirée avec elle, je l’aime encore. Mon but premier n’est pas de la blesser mais de la récupérer. Elle claque son casier et me regard dans les yeux. « Retourne baiser, j’en ai fini avec toi ». Je l’empêche de s’en aller. Baiser tu dis ? Quel ironie ! Tu sais qu’elle effet ça fait depuis que tu as laissé cet enfoirée poser la main sur toi hein ? D’ailleurs il et où ? Je regrette mes mots, je passe ma main dans ces cheveux. Désolé, tu sais à quel point je t’aime, je suis sûr que si tu fais un effort on pourra se retrouver. Je tente de l’approcher un peu plus, j’ai comme une envie de l’embrasser mais pas question de ce prendre un vent en direct de tout le lycée. Je me contante de l’embrasser sur la joue. J’ai la maison de mes parents ce weekend, tu sais celle prêt de la côte est. Si tu es libre je souhaite t’y emmener, sa serais cool de ce retrouver. Je sens qu’elle va me tuer, me haïr, me déteste plus qu’elle le fait déjà. Elle est si belle lorsqu’elle et énerver qu’elle me fait presque oublier que j’ai étais odieux avec elle. Je respire un grand coup, je le sens, je le sais, je la connais. C’est le moment de la dispute ou elle va me cracher à la gueule toute mes infidélités. Toute les fois où j’ai étais un connard. Ces amis me regard avec un air horrifié, elles n’ont rien entendu mais je sais qu’elles savent que j’ai touché un point sensible. Et je sens que je vais le payer.

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Le sucre ne sert à rien quand c’est le sel qui vous manque
Kennedy & Erin

T
u t’efforces d’ignorer ses paroles, tandis que tu bouilles intérieurement. Il t’énerve. Oui, il t’énerve. Mais peut être aussi que c’est ta souffrance qui parle. Celle de la trahison. De ta découverte de lui avec une autre. Quelque part, tu t’en étais toujours douté que ça finirait comme ça. Tu ne t’étais jusque là jamais senti prête à franchir le cap. Aussi, c’est un peu pour ça que tu t’es laissé aller dans les bras de Tyler. Une envie de vengeance, d’oublier. Tu n’étais surement pas aussi prête que tu le pensais, mais Tyler s’était montré un peu pressant. Très vite amoureux, du moins, c’est ce qu’il prétendait. Bien que tu l’es toujours cru. Peut être que sa possessivité te rassurait en un sens. Tu fixes Ken lorsqu’il te dit pour toi et Tyler, tu ne t’y attendais pas vraiment, à celle là. Tu as toujours trouvé Ken libre, indépendant et la perspective qu’il puisse encore ressentir quelque chose pour toi te troubles un peu. Pour autant, tu ne te démontes pas. « Je ne pensais pas que ça te ferais quoi que ce soit, tu es vite passé à autre chose pourtant » Que tu lui balances, acerbe. Pourtant, c’est vrai que tu as pas mal souffert de le voir se pavaner devant d’autres. Ton cœur s’est serré à plus d’un moment. Mais tu n’as jamais baissé les yeux, tu n’as jamais pleuré en public. Tu étais celle qui s’en fichais, qui saurait rebondir quoi qu’il arrive et après qui toute la clique de l’équipe de Football courrait. Tu allais l’oublier. Tu devais l’oublier. Aussi, Tyler est arrivé au bon moment. Tu ne réagis pas lorsque qu’il t’embrasse sur la joue, te retenant de tressaillir. Cependant, la proposition qu’il te fait ensuite est indécente. Provoquante. Totalement à son image et tu n’es même pas choqué. « T’es sérieux là ? » Que tu lui assène, pensant réellement qu’il plaisante, qu’il te provoque. Une part de toi se doute bien qu’il est sincère. Après tout c’est Ken, il n’a peur de rien lorsqu’il s’agit de dire ce qu’il pense réellement. Du moins lorsqu’il décide d’être honnête. « Tu peux toujours rêver pour que je vienne, va plutôt proposer ça à une de tes groupies, tu n’en manque pas de toute façon » La haine transparait dans ta voix lorsque tu lui balances cette dernière phrase. Tu sens encore les regards posés sur votre échange et pas que ceux de tes amies qui t’attendent à quelques mètres. Le lycée murmure, le lycée chuchote, se demandant ce qu’il se passe entre vous. Tu ne le gifleras pas, ni le repoussera et tu imagines qu’il n’est pas assez stupide pour tenter de t’embrasser. « J’ai un mec fidèle maintenant, qui tiens à moi » Hop, petite pique. Bien enfoncer le couteau dans la plaie, comme tu sais si bien le faire. Même si les derniers événements et l’affaire Ashley t’ont secouée, tu restes fidèle à toi même, dans presque toutes les situations.

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Nous étions un couple libre. Elle étais le couple et j'étais libre.

Bien sûr que oui j’étais passé à autre chose, j’y étais passé très rapidement. Je n’avais aucune envie de montrer aux gens que j’étais complément déprimé, déchiré, dépité. Le jour où c’était fini entre nous, j’aurais tout donné contre une machine à remonter le temps. Ma trahison à étais la chose la plus dure à assumer, j’ai donné de tas de version pour embellir notre rupture et me donner la place confortable de la victime .J’ai dû mentir à mes parents en leur donnant des versions en ma faveur, devant mes amis j’ai dû jouer mon grand jeu d’acteur. Et seul face à moi-même, je suis perdu et je regrette terriblement. Car malgré les tas de femmes qu’il y a sur terre c’est à elle que je pense, elle me manque et oui je l’aime encore malgré moi ! Pourtant il fallait bien que je l’oublie définitivement car celle que j’aimais, la seule et unique étais dorénavant heureuse dans les bras d’un autre. Tu sais très bien que tu es est que tu seras la seule que j’aimerais dans ma vie alors arête ton cinéma deux minutes. Erin ne se couche pas après les mots que je lui balance, elle renchérit et refuse de ce laissé parler de la sorte. Elle monte en pression, ce laissé démonter ? Ca n’as jamais étais son truc, pas étonnant qu’elle continue ce cinéma. J’avais fait démarrer la machine, et j’étais plutôt fier de moi car c’est dans les moments comme cela que toutes les vérités avaient l’habitude de sortir de leurs petits trous donc j’étais impatient de savoir ce que pensais de moi, ma chère et tendre ex pour qui j’avais encore des sentiments. Bonne idée, je proposerais ça à ta sœur jumelle, j’aurais l’impression d’être avec toi. Erin un. Kennedy un. C’était bien comme cela qu’on relancer ces piques non ? Bien sûr c’était ironique. Bien que je ne sache pas comment elle allait le prendre. Au regret de briser tes rêves, un mec fidèle ça n’existe pas. D’ailleurs ce types-là à toujours voulu être en concurrence avec moi, alors tu t’étais déjà demander pourquoi il t’avait choisie toi, la femme de ma vie, plutôt qu’une autre ? C’est un tocard, et tu perds ton temps avec lui. Je n’ai jamais aimé son actuel mec qui lui sert d’accessoire de remplacement. Et il ne m’a jamais aimé non plus en retour. Malheureusement j’étais du genre à croire à la théorie du complot …. Je ne sais pas ce que tu cherches ou ce que tu crois trouver en lui mais en toute honnêteté, je ne pense pas que tu sois réellement heureuse avec lui.

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Le sucre ne sert à rien quand c’est le sel qui vous manque
Kennedy & Erin

T
Ken ne tarde pas à répliquer. En même temps, tu ne le voyais pas s’écraser et te laisser partir. Ce n’était pas son genre. Comme ce n’était pas le tiens non plus. Vous avez toujours été les fortes têtes. Ceux qui ne se laissent pas dicter leur conduite par les autres et qui décident de leurs propres chemins, bien que vous agissiez pas mal en fonction des apparences. Mais c’est son caractère, en plus de son physique ravageur, qui ta convaincu de rester avec lui si longtemps et surtout, d’en tomber amoureuse. Cependant, tu dois bien admettre que sa réplique te fait quelque chose. Il a toujours été relativement sincère quant à ses sentiments, au moins lui, connaît la communication contrairement à Tyler qui à part te prendre la tête, ne communique pas vraiment. Tu ne sais pas quoi répondre, quoi dire. Tu as été tellement dévastée en le surprenant en pleine trahison. Tu te souviens encore de ce soir là, de la peine immense qui envahissait tout ton être. Tu te souviens de t’être caché derrière un faux sourire, derrière un regard de haine rehaussé par un mascara Chanel. Finalement, l’affrontement vous rattrape. Mais sa réplique te choque presque. Bien que tu te retiennes fortement de déchanter, tu reste droite, plantée sur tes talons, à le fixer. Sincèrement, lorsqu’il parle de Chloé comme ça, juste pour te faire du mal, tu le giflerais bien. Ta main te démange terriblement, mais non, tu n’as pas le droit. Tu ne peux pas faire un scandale. « Va te faire foutre Ken ! » Que tu lui craches entre tes dents, doucement, caché derrière une mine qui sourirait presque, juste pour conserver les apparences intactes. Tu t’apprêtes à le bousculer et à partir, lorsqu’il renchéri. Tu t’immobilises et tu l’écoutes « Je mène ma vie comme je l’entend, démerdes toi avec la tienne et laisse Tyler en dehors de ça, mon bonheur ne regarde que moi » Que tu lui assènes, la tête haute, le regard mauvais. Au fond de toi, tu es profondément malheureuse de tout ça. De ton couple avec Tyler, d’avoir perdu celui que tu aimé par dessus tout et qui te fais face aujourd’hui. Mais l’admettre, c’est une autre histoire et tu as bien trop d’orgueil pour reconnaître tes faiblesses, tes peines et les accepter. Aussi, tu t’approches de lui, et le bouscule de l’épaule, avant de faire un pas en direction de tes amis, la tête haute, comme si rien ne pouvait ou ne t’avait atteint. Tu es la reine. Tu dois être au dessus. Au dessus de tout ça. Ne montrer aucune faiblesse qui pourrait être utilisée contre toi.

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