12 ANS – Hansel et Gretel

« - Je ne sais pas comment m'y prendre pour entrer là-dedans. Que faut-il faire ?
- Stupide dinde ! s'exclama la vieille, l'ouverture est bien assez grande ! Regarde : je pourrais moi-même y passer ! Et en même temps, elle s'accroupissait devant le four et s'y poussait à petits coups pour y engager la tête. Alors Gretel la poussa un grand coup pour la faire basculer dedans, ferma la porte de fer et bloqua le gros verrou. » Mon père derrière ne pût s’empêcher de soupirer, à chaque fois qu’il me voyait affaler sur le canapé, un bouquin en main –plus précisement ce bouquin- il ne pouvait s’empêcher de décrocher un petit grognement, un soupire ou une réfléxion, même les trois à la fois.  
« Tu lis encore ce livre nul ? S’il te plaît Kassandra, sort un peu de tes bouquins et va jouer dehors ! » Dit-il alors qu’à son tour il se laissait tombé sur le petite fauteuil, mettait ses lunettes sur le nez pour lire le journal quotidien, qui venait certainement de tombé devant notre porte. Je me levais, en prenant mon livre pour me rendre dans ma chambre, en réalité, papa aimait que je lise à voix haute, il n’aimait simplement pas que je lise ce livre, Hansel et Gretel. C’étais le conte favoris de maman, avant qu’elle ne parte avec le meilleur ami de papa, elle passait des heures à lire et elle me lisait chaque soir un conte, celui-ci était mon préférer, comme le sien. Quelques mois après mes 10 ans, elle était partie du jour au lendemain, nous laissant, Papa, Kylian et moi.  Kylian avait entendu papa et maman se disputé le soir précédent, elle nous avait embrassé le front avant de s’en aller, je me souviens car je ne dormais pas. Depuis, nous avons le droit à une carte postale à Noël et à nos anniversaires, accompagné d’un billet de 50$, merci maman…

16 ans – Blanche Neige

« Un jour, c'était au beau milieu de l'hiver et les flocons de neige tombaient du ciel comme du duvet, une reine était assise auprès d'une fenetre encadrée d'ébène noir, et cousait. Et tandis qu'elle cousait ainsi et regardait neiger, elle se piqua le doigt avec son aiguille et trois gouttes de sang tombèrent dans la neige. Et le rouge était si joli a voir sur la neige blanche qu'elle se dit : "Oh, puissè-je avoir une enfant aussi blanche que la neige, aussi rouge que le sang et aussi noire que le bois de ce cadre!" Peu après, elle eut une petite fille qui était aussi blanche que la neige, aussi rouge que le sang et aussi noire de cheveux que l'ébène,et que pour cette raison on appela Blancheneige. » J’adore ce conte, mon dieu comme je donnerais ma vie pour être blanche comme neige, avoir le lèvres aussi rouge que du sang et les cheveux noirs corbeaux, bon j’ai 1 de ces 3 atouts, j’ai les cheveux noir comme un corbeaux, comme mon frère d’ailleurs. J’ai parlé de mon frère ? Il a deux ans de plus que moi, mais il y a un an, on a découvert qu’il était atteint d’un cancer du testicule, je ne vais pas parler comme un docteur, tous ce que je sais et comprend, c’est que sa testicule n’est pas descendue pendant son enfance, trop flemmarde je pense. Et apparemment, elle se serait déclenché après un traumatisme, je pense notamment au départ de maman et du fait qu’elle ne nous écrit plus depuis deux ans, aucune nouvelle, rien, disparue.  Il le vit plus mal que moi, j’essaie d’être présente pour lui, mais le fait qu’il souffre d’un cancer est encore plus difficile, car il refuse de discuter, il reste à la maison la plupart du temps et s’est coupé du monde, c’est pas facile, pour papa, pour lui et pour moi.

17 ans – Cendrillon

« Deux blancs pigeons entrèrent d'abord par la fenêtre de la cuisine, puis vinrent les tourterelles, et enfin, tous les petits oiseaux du ciel, en rangs pressés, battant des ailes pour se poser tout partout sur les cendres. Les pigeons penchèrent un peu la tête et commencèrent à pic, pic, pic, piqueter les lentilles et les autres se mirent aussi à pic, pic, pic, piqueter les lentilles pour les tirer de la cendre et les rassembler dans le pot. Il ne s'était pas passé une heure que déjà tout était fini et que tous les oiseaux s'étaient envolés de nouveau.Tout heureuse, Cendrillon s'empressa d'aller montrer le pot à sa marâtre, croyant qu'elle allait, elle aussi, se rendre avec les autres à la fête du roi. » Concentrer dans mon livre, je ne fit même pas attention que mon portable venait de vibrer. Nous avions un groupe les copains et moins où nous pouvions parler tous ensemble et je remarquais que quand mon chapitre était terminé, qu’ils s’étaient tous donner rendez-vous à Shoreline West, à la pizzeria. Je sautais de mon lit, en embarquant mon bouquin dans mon sac, prit rapidement mes petites affaires pour partir littéralement en courant. Environs 10 minutes plus tard, j’arrivais à destination, les cheveux complètement en bataille. Mes amis me regardent comme si j’étais folle et moi essoufflé comme si je venais de courir un marathon, me laissais tombé sur le sofa , nous étions toujours dans ce coin, avec trois sofa et une table. « J’ai compris, tu lisais, tu as rien vu de nos messages et t’es complètement à la ramasse. » Le pire, c’était qu’ils arrivaient à lire en moi, comme dans un livre ouvert. Je ricanais, du moins entre deux respirations, avant de remarquer l’énorme tache de peinture sur ma chemise et merde, j’étais partis avec ma chemise de peinture. Tête en l’air que je suis.