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 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.

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Narcisse J. Lawrence
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Narcisse J. Lawrence
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MessageSujet: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptySam 19 Sep - 20:41


LAWRENCE.

Narcisse Janet Amelia
" Nate "



12 décembre

Californie, sous le soleil brûlant de Los Angeles.


SENIOR year.

Excessivement aisée, ça roule sur l'or, ça jette l'argent par les fenêtres.
Les Lawrence, le synonyme de l'apogée de l'extravagance.


En couple, avec un beau mec, populaire, comme y faut. Pas vraiment d'amour, juste de l'affection... et encore.

Une mère qui fait la couverture des magazines de lingeries, un père qui s'la pète sur le tapis rouge, les p'tis copains d'sa génitrice pour la déco' et pour rentre jaloux le patriarche et son alcoolo' de frère, avec qui elle était autrefois soudé comme les deux doigts de la main ; cocktail explosif.


Gummy Bear.

Est-ce que l'on vous demande pourquoi la Terre est ronde ?


Brittany Robertson.

(c) Tumblr.


DeuxGuillemetsInversés.

UNE GOSSE AVEC DES LUNETTES. UN BOUQUIN SOUS LE BRAS. ET QUI RIT COMME UNE CHèvre.
V'voyez ? ♥


Me, myself & I

♦ Quelle est belle, la poupée. Quelle a l'air douce & fragile, jolie et vulnérable. Quelle a l'air d'un ange, avec ses boucles blondes et ses yeux d'un bleu translucides. Trop clairs, trop purs, trop beaux pour être innocents. Et quand elle ouvre ses lèvres roses, le charme s'envole. Sa voix est froide, confiante, son rire cristallin sonne moqueur et méprisable, sa démarche assurée est hautaine, son menton est levé d'un air arrogant, c'est une beauté froide, une main de fer dans un gant de velours. Et dans son regard brûle la provocation. ♦ Narcisse, bien que la providence semble avoir pousser ses parents à la nommer ainsi, lui va parfaitement, comme si elle ne pouvait que s'appeler ainsi. Narcisse, un nom pompeux, un hyponyme d'un jeune homme amoureux de son reflet et qui a de ce fait perdu la vie. Narcisse seuls ses amis les plus plus proches l'abrègent en " Nate ". ♦ Elle a les yeux vairons ; l'un bleu translucide, l'autre d'un subtil mélange d'or et d'émeraude. Gosse, cela était sujet à des insultes et des humiliations. Si c'est une particularité assez rare, si pas plus haute que trois pommes elle en était fière, les mots trempés de venin sont ancrés en elle, incrustés sous sa chair, derrière son visage sans imperfections. Alors, dès son entrée au collège, elle porte des lentilles de contacts, bleus. ♦ Les escarpins démesurément hauts, elle ne connait que ça de vrais et de capables de la faire gagner quelques centimètres pour pouvoir regarder tout le monde de haut malgré son corps svelte et chétive. Sa petite taille l'a toujours complexée même si elle n'en laisse rien paraître. ♦ Parfaite. Narcisse Lawrence est parfaite. Tout est millimétrés, calculés, artificiels et superficiels. Que ce soit son intérieur, l'image qu'elle renvoie, sa tenue impeccable ou sa garde-robe faite sur-mesure venant de toutes les grandes maisons de couture du pays. Du moins en apparences. Et les apparences sont parfois trompeuses, n'est-ce pas ? ♦ Sa personnalité est aussi subtile que complexe. Narcisse c'est la flamme qui se consume en elle et la froideur que réfléchit son miroir. Si elle est fougueuse, elle est calculatrice, si elle est indomptable, elle est manipulatrice, si elle frôle le danger, elle est perfectionniste. ♦ Derrière ses airs hautains, ses sourires froids, ses coups-bas, elle se révèle néanmoins avoir des principes et des valeurs -bien que fragiles- elle est une amie fidèle et loyale sur qui on peut compter, sur qui ses amis proches placent une confiance infaillible et aveugle. ♦ Dans la pénombre du ranch de sa grand-mère, elle est une toute autre personne. Douce et tendre envers la personne qui l'a pratiquement élevée, elle traîne pieds nus dans le jardin, lit un roman à l'eau de rose sous un arbre, se goinfre de bonbons sans se soucier de son poids plume, jure comme un charretier & semble même d'humeur joyeuse. Surprenant ? Faut pas pousser mémé dans les orties, elle matte bien le joli postérieur du jardinier et fait tourner en bourrique son petit monde. ♦ Elle s'est faite un jour vomir dans les toilettes du lycée. C'était la première fois et ce fut la dernière. Personne ne le sait -et heureusement-, du moins elle y croit dur comme fer. ♦ Elle fait partie de l'équipe des Cheerleaders, plus pour le prestige, les avantages et pour la présence de ses amies que par réelle passion. Mais elle éblouit tout le monde par sa justesse et sa manière de jouer au Club de Théâtre. Avec un père célèbre pour ses nombreux films, il semblerait qu'elle est ça dans le sang. ♦


Mountain View Post Interview


♦Quel est votre opinion sur le suicide d'Ashley? " Pauvre pathétique Ashley. " " C'est révoltant la cruauté dont font preuve les adolescents envers leurs camarades qui sont ne serait-ce qu'un peu différent quelle loser elle était n'empêche ! " " Elle avait l'air d'une chouette fille si seulement elle arrêtait de dénicher ses vêtements dans une déchetterie..., elle ne méritait pas une fin pareille... " " Quel tragique événement... j'dois aller me refaire une p'tite beauté, vous venez les filles ? " - du moins c'est ce qu'elle proclame avec ferveur devant les professeurs et les parents d'élèves. Hypocrite. Elle le sait, elle sait bien que c'est un peu de sa faute, qu'elle a posé sa pierre à l'ouvrage qui aura conduit au suicide de la lycéenne. Qu'elle l'a humilié, bafoué, insulté, ridiculisé. (Les autres n'ont pas besoin de le savoir.) Pour se sentir plus forte, moins vulnérable, influencée par ce qu'elle devrait être, par ce qu'on attendait d'elle. Alors elle se berce d'illusions, n'y pense plus trop, mais elle a le cœur gros -cet organe que certain croit de glace. ♦Pourquoi avoir emménagé à Mountain View? Elle se souvient vaguement d'une scène de ménage. D'objets qui volent, d'insultes qui fusent, de son père à moitié nu, de sa maîtresse et de sa mère au bras d'un bel apollon (sans doute son coach sportif... n'est-ce pas Thomas ? celui à qui elle a volé un baiser à ses seize ans...) dans leur villa californienne, et elle qui les regarde puis elle, ça lui échappe, ne sait plus trop comment mais la gamine de cinq ans atterrit à Mountain View. ♦ Pensez-vous que Master Pretender puisse s'attaquer à vous? Certainement. Mais faudrait-il encore qu'ils aient de quoi s'attaquer à moi... Un chiot ne s'attaque pas à une lionne sans risquer de se faire mordre, n'est-ce pas ? ♦Êtes-vous pour ou contre savoir le secret des autres? Si certains sont friands de chocolat, son péché mignon à elle c'est les secrets. Manipulatrice, curieuse, fouineuse, il semblerait qu'elle vous analyse de son regard inquisiteur, qu'elle avale vos secrets tout crûs, ne serait-ce que lorsqu'elle pose ses yeux translucides sur vous. Mais si elle semble prête à mordre constamment, son regard faussement innocent, couve bien plus de secrets, de vérités inavouées...


Story of your life



" T'étais encore avec ta blonde siliconée, hein ?! Réponds-moi ! " Elle enrage, la belle Iseult, sa chevelure flamme encadrant son visage rouge de colère. Tristan proteste, s'énerve, agacé par la jalousie excessive de sa femme, la dispute s'envenime. Ils se crachent des insultes, échangent des regards assassins, leur nouvelle villa luxueuse de Mountain View tremble sous leur hargne et leur colère. Une nouvelle maison pour un nouveau départ, avait-on dit d'un ton mielleux et empli de promesses à la petit Nate. Tout va s'arranger, ma puce. La fillette lorgne ses parents en train de s'entre-déchirer, dans ses yeux vairons brûle une profonde curiosité. Ses doigts glissent avec douceur sur les touches noires et ivoires d'un vieux piano à queue. Elle penche la tête sur le côté, d'un air de profonde réflexion, ses jambes maigrelettes fouettant l'air. Elle y est habituée, aux explosions de colère comme aux effusions d'amour. Tristan et Iseult étaient fait de feu, d'une passion dévorante et une force herculéenne dictaient tous leur choix. Elle observe l'attitude presque nonchalante de son père, alors qu'un éclat de malice pétille dans son regard, le regard froid et l'air fougueux, rebelle, de sa mère. Elle observe son monde avec désinvolture. " Écoute, mon cœur, ce n'est qu'une collègue de travail... Hé, mon amour. " Tristan brise le silence pesant qui pendant de longues minutes étouffait le petit salon, de sa voix mielleuse et charmeuse, une voix que Narcisse tenait de lui, une voix capable de déplacer des montagnes ne serait-ce que par ses inflexions douces et cristallines. Enfin son père, que son ambition  n'a d'égale que sa tendresse, prend soudain conscience de la présence de son enfant, de sa princesse, certes la prunelle de ses yeux mais non la planète sur laquelle il gravitait. Là, était sans doute le problème. Mary et Tristan étaient de ces gens trop passionnés, pour réellement se soucier de leurs chairs et de leurs sangs. Iseult et Tristan étaient de ces gens enflammées, dont les frontières entre la haine et l'amour étaient floues, mal dessinées. Tristan et Iseult étaient de ces gens à s'aimer follement mais à se repousser inlassablement. " Nate ! Et si tu allais jouer avec ton frère ? Il se balade sur la plage... " lance son père, en l'embrassant sur la joue. La gamine secoue doucement la tête, ses boucles blondes recouvrant son visage, alors que les notes de musique flottent autour d'elle. Le temps d'une poignée de secondes, elle est ailleurs, dans son monde, indestructible. " Tu m'exaspère ! " " Iseult, pourquoi fais tu tout un plat de rien ? " " Oh, tu m'énerve ! Dégage ! Sors d'ici, je ne veux plus te voir ! Ta blonde siliconée doit t'attendre, dégage, bordel, Tristan ! " " Va t'faire foutre, connasse ! " Les éclats de voix lui parviennent lointaines, lorsque la porte claque furieusement elle lève à peine les yeux. Elle sait, elle en a l'intime conviction, que sa mère vient de gagner cet énième round. Mais qu'c'est pas la fin du match. Elle a ça dans le sang. Quand elle s'en va à pas de velours, sa voix candide raisonne avec innocence. " Ton amant doit t'attendre ! Il a dû attendre que p'pa s'en aille... Je peux finalement aller jouer chez les Fitzgerald, n'est-ce pas ? " Elle a apprit de la meilleure, toujours tout tourné à son avantage avec finesse est devenu un adage. Et, diable, elle tenait vraiment de ces deux énergumènes là.

♦ ♦ ♦

" Tes yeux sont bleus. Tes deux yeux sont bleus. " une voix l'accueille, un brin étonnée. Elle lance à peine un regard à son frère et sourit brièvement, en se laissant tomber sur ses fesses avec élégance. Son regard se perd sur la mer agitée, alors qu'elle fait glisser une poignée de sable entre ses doigts fins, ses doigts de pianiste. " J't'préférais avant. T'es jolie sans, tu sais ? Tes lentilles, j'veux dire. Pas besoin d'plaire à tout l'monde, tu sais. C'est qu'des cons. " il marmonne, sa voix est à la fois douce et grave, réconfortante. Narcisse lui jette un coup d’œil, il est beau son aîné, avec ses boucles blondes, ses traits coupé au couteau, la manière dans le soleil chatouille son visage et ses yeux bleus délavés qui pose sur le monde un regard rêveur. Il est beau Luke mais il a l'air un peu mélancolique, triste, désinvolte, ailleurs, comme si il était prêt à s'envoler à tout instant. Il est beau quand il a l'air triste, il est beau quand il sourit un peu douloureusement, il est beau dans ses vieux jeans trop larges, trop vieux, élimés et déchirés. Elle éclate d'un rire moqueur, ne serait-ce qu'imaginer l'éventualité de ne pas plaire à tout le monde la répugne. Elle veut être belle, elle veut attirer l'attention de tous, elle veut être regardé avec admiration, elle veut deviné les regards emplis de désir et de jalousie sur son corps svelte. Mountain View était un nouveau départ et elle voulait saisir sa chance en plein vol. " J'suis sérieux, Nate... " ces paroles ne sont qu'un murmure. Narcisse lui jette un regard en biais avant de s'étaler sur le sable, un rictus aux lèvres. Il est fort, Luke. Luke, il est peut-être celui que l'on ne voit jamais, celui qui s'fond dans la masse, celui trop gentil qui s'fait parfois marcher sur les pieds, mais il est fort, confiant, tellement bien dans ses baskets. Il est calme et doux, tellement loin du caractère survoltée de sa sœur et de sa quête vers la perfection et le succès. Mais elle, elle n'est pas comme ça. Elle se souvient encore des insultes mesquines lancées par des gamins prétentieux et insouciants du mal qu'ils infligeaient à une gamine sans repère, des insultes qui sont gravées sur son corps comme des cicatrices. Tout ça parce qu'il a fallut qu'elle naisse avec des yeux différents. Alors, elle s'était dit, qu'à Mountain View, ce serait elle, elle qui marcherait sur le pied des autres, elle qui les insulteraient et les humilieraient. " Moi aussi... " elle lance finalement, le visage impassible. " Papa est partit... encore. " il chuchote, sa voix ne s'élève jamais, elle est toujours si incroyablement calme. Dans les traits de son visage, Narcisse lit de l'inquiétude, ça la perturbe le temps d'une seconde mais son sourire confiant réapparait rapidement. " C'est pas la première fois... il reviendra, va. " elle s'exclame innocemment en se redressant. Luke passe un bras autour de ses épaules et l'attire contre lui d'un geste protecteur en lui ébouriffant les cheveux. " J'ai faim. " " Moi aussi. " " Tu crois qu'ont peut soudoyer Bridget pour qu'elle nous fasse sa fameuse tarte au chocolat ? " " Sûrement. " Pour la dernière fois, ils sont un frère et une sœur soudés, capables de surmonter n'importe quel obstacle main dans la main. Pour la dernière fois, ils rient, rigolent ensemble, se chamaillent, complices. " Le dernier arrivé est une poule mouillée ! " " T'as triché ! " " N'importe quoi ! " Pour la dernière fois, ils sont frère et soeur, avant que Narcisse s'éloigne, aveuglé par la popularité et par le luxe, le succès, par le monde d'illusions qu'elle faisait tourner en bourrique. Pour la dernière fois, ils sont frère et sœur, avant que Narcisse ne le trahisse, en poussant sa tendre amie au suicide.

♦ ♦ ♦

" Bouge ton joli p'tit cul, Narcisse ! " Se souciant peu de son petit-ami qui s'impatientait, adossé contre son cabriolet, elle prend tout son temps pour finaliser son maquillage qui fût jadis à la sortie de chez elle parfait, mais ensuite légèrement abîmé suite à leur exploration buccale mutuelle sur la banquette arrière. Elle sort finalement, claque la portière d'un geste brusque et rejoint son copain, ses escarpins vertigineux claquant sur le bitume. Nate lie leurs doigts d'un geste presque naturel bien que légèrement calculé. L'habitude sans doute, néanmoins, tout le monde et même elle parfois, ne voyait que du feu. Narcisse était de ces gens-là qui foulaient d'un pas léger n'importe quel lieu comme si il leurs appartenaient. Le lycée n'était pas une exception. Nate adorait jouer. Que ce soit aux cartes, aux défis, aux jeux d'alcools ou encore au fameux jeu de la vérité. Ce dernier était bien de loin son préféré. Les toilettes était son bac à sable, le lycée était son terrain de jeu favori, où il était si aisé de connaître les petits secrets de l'un et de l'autre et de démolir des réputations de sa langue de vipère. Rien de plus facile que de tirer les fils, de manipuler avec brio. Et en plus d'apparaître dans les coulisses, elle avait l'un des premiers rôles sur la scène endiablée de l'établissement scolaire. Féline, gracieuse, hautaine, un sourire arrogant aux lèvres, elle traverse les couloirs, au bras de son petit-ami d'apparence parfaite. Quelques paires d'yeux se tournent vers elle, admirent son style irréprochable, son visage d'ange et ses manières dignes des plus grandes ladys d'Angleterre. Elle embrasse bruyamment ses amies, s'échangent rapidement les derniers ragots et à la sonnerie, la meute se disperse pour mieux se retrouver.  Si il y a bien un domaine où Narcisse Lawrence excelle c'est bien le théâtre, sur scène elle semble briller de milles feux. Débordante de talent, elle était sans doute destinée à suivre les traces de son père. Poussant la porte du Drama Llamas Club, elle ébouriffa ses cheveux d'un coiffé-décoiffé calculé, d'un geste assez... théâtral ? " Tu sais que ton jeu est horrible, trésor ? Ne t'en fais pas, tu pourras toujours t'occuper du café. Du moins le jus de chaussette qu'ils osent nommer café. " elle susurre à l'adresse de la gamine qui, paniquée, se met à bégayer d'avantage. " Et si t'arrêter d'la faire chier, Lawrence ? " Elle connait cette voix nasillarde, moqueuse. Bordel, cette voix la met en rogne et dans tout ses états presque tous les jours. Connard. Elle virevolte vers lui, les sourcils arqués. " Et si tu te mêlais de tes affaires, l'plouc ? " elle rétorque, agacée. " 'Tention, cette tronche là va t'foutre des rides. " son ton est tranquille, nonchalant. Et ça l'énerve encore plus. Une réplique cinglante meurt sur ses lèvres, lorsque le regard perçant de l'adolescent se pose sur elle. Il la déstabilise et elle déteste ça, perdre le contrôle de la situation. Montgomery, le mec mystérieux et intriguant pas excellence, emmerdant de surcroit. Il était venu comme ça, un jour, on l'avait pas remarqué et pourtant il pollue encore aujourd'hui l'atmosphère au lycée. Il est trop imprévisible, trop mystérieux, trop chiant. Elle déteste cette sensation de ne plus rien contrôler minutieusement. Il la rend complètement folle. " Va t'faire foutre, Montgomery. " elle lance, hargneuse, en pivotant pour se diriger vers sa chaise, celle d'où elle pouvait tout voir. N'hésitant pas à chasser une pauvre fille au passage. Elle lorgne la petite assemblée, ne peut s'empêcher de critiquer le rouge à lèvres d'une fille et la coiffure d'un mec, de ricaner intérieurement en pianotant sur son smartphone, en écoutant d'une oreille distraite les autres proclamaient leur texte. Pitoyables.
" J'suis vraiment obligé ? " Elle soupire une énième fois, excédée. Bordel qu'avait-elle foutu pour avoir un écervelé pareil pour le deuxième rôle dans sa pièce -enfin la représentation de théâtre que présentait le lycée- de théâtre ? Montgomery s'tenait maladroitement devant elle, se balançant d'avant en arrière, une feuille froissée entre ses doigts. " T'es tellement con qu'tu sais plus lire ? Con-tente toi de li-re sombre a-bru-ti ! " elle s'exclame, exaspérée. " C'est ridicule... " " Lis, bon sang ! " A peine, les mots s'échappent de ses lèvres, qu'elle a le souffle coupé -
" Il se rit des plaies, celui qui n'a jamais reçu de blessures! Mais doucement! Quelle lumière jaillit par cette fenêtre? Voilà l'Orient, et Juliette est le soleil! Lève-toi, belle aurore, et tue la lune jalouse, qui déjà languit et pâlit de douleur, parce que toi, sa prêtresse, tu es plus belle qu'elle-même! Ne sois plus sa prêtresse, puisqu'elle est jalouse de toi; sa livrée de vestale est maladive et blême, et les folles seules la portent: rejette-la!... Voilà ma dame! Oh! voilà mon amour! Oh! si elle pouvait le savoir!... Que dit-elle? Rien... Elle se tait... Mais non; son regard parle, et je veux lui répondre... Ce n'est pas à moi qu'elle s'adresse. Deux des plus belles étoiles, ayant affaire ailleurs, adjurent ses yeux de vouloir bien resplendir dans leur sphère jusqu'à ce qu'elles reviennent. Ah! si les étoiles se substituaient à ses yeux, en même temps que ses yeux aux étoiles, le seul éclat de ses joues ferait pâlir la clarté des astres, comme le grand jour, une lampe; et ses yeux, du haut du ciel, darderaient une telle lumière à travers les régions aériennes, que les oiseaux chanteraient, croyant que la nuit n'est plus. Voyez comme elle appuie sa joue sur sa main! Oh! que ne suis-je le gant de cette main! Je toucherais sa joue! * " - si elle crût d'abord que ça gorge se noua à cause d'un excès d'angoisse, il en était rien, elle fut charmée, transportée par la voix vibrante du jeune homme. Lorsqu'elle relève les yeux, Montgomery lui sourit avec malice les sourcils arqués. Son assurance nouvelle la chamboule. Son texte, bordel, son texte... " Hélas ! " chuchota t-elle, la voix pâteuse. Leurs regards se croisent, s'accrochent, se défient. Elle essaye de déterminer la couleur du sien, un mélange entre le gris acier et le bleu polaire, alors que sa voix emplit son crâne, comme une douce mélodie entraînante. Une mèche de cheveux de jais glisse sur son front, dissimule son œil, elle meurt d'envie de la dégagée. Elle se trouve idiote. Leurs mots se mêlent, s'entremêlent, leurs visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Coincés, piégés dans leur bulle, liés par un contrat tacite, ils sont lorgaient par leurs camarades. La populaire et l'plouc ; drôle de duo. " Quoique tu fasses ma joie, je ne puis goûter cette nuit toutes les joies de notre rapprochement; il est trop brusque, trop imprévu, trop subit, trop semblable à l'éclair qui a cessé d'être avant qu'on ait pu dire: il brille!... Doux ami, bonne nuit! Ce bouton d'amour, mûri par l'haleine de l'été, pourra devenir une belle fleur, à notre prochaine entrevue... Bonne nuit, bonne nuit! Puisse le repos, puisse le calme délicieux qui est dans mon sein, arriver à ton coeur! * " Inconsciemment, les yeux bleus de Narcisse glisse sur les lèvres du garçon, qu'elle trouvait répugnant deux minutes plus tard et qu'elle méprisera sitôt sorti de cette salle. Le moment fatidique du baiser emballe son cœur ; c'est étrange mais elle se surprit à apprécier cette sensation. " Dis, tu pues pas d'la gueule hein, l'plouc ? " elle marmonne, brisant le délicieux échange poétique pour placer ces quelques mots qui sonnent presque vulgaires, alors qu'elle meurt d'envie d'aller à l'encontre de ces lèvres vermeilles. " Salope. " il ricane. " Connard. " Il se penche doucement vers elle, elle se lève sur la pointe des pieds, ils s'effleurent, leurs respirations s'accélèrent. Elle pose ses deux mains sur son torse et, soudain, elle prend conscience des regards vrillés sur elle, des commérages dont ce baiser inexistant sera le sujet, et elle le repousse d'un geste brusque. Elle, Narcisse Lawrence, bitch et populaire, embrasser ce clodo ? " Autant mourir que de goûter tes lèvres, Montgomery " elle crache, avec l'air tellement pimbêche et sincère qu'elle y croit presque elle-même.
• Déstabilisé, elle pivote sur ses talons et sort rapidement de la pièce. " Lawrence. " Elle sent sa main attraper la sienne. " Qu'est-ce tu fous ? " elle marmonne, pure question de rhétorique. Un coup d’œil rapide lui permet de confirmer ce qu'elle savait déjà, le couloir est parfaitement désert. Alors, pour une fois, elle suit son instinct. Sa main glisse sur la peau pâle du garçon, s'attarde sur sa joue, et leurs lèvres s'effleurent, se mouvent l'une contre l'autre. Une lueur de panique brille soudain dans son regard. " Pas ici. " elle souffle, entre deux baisers. " Oh! vas-tu donc me laisser si peu satisfait? * " murmure t-il, reprenant son rôle de Roméo, un rictus amusé se dessinant sur son visage. " Ta gueule. " elle grogne, en cherchant ses lèvres, désireuse de l'embrasser encore et encore. " Viens par là. " il lance en l'entraînant dans son sillage en courant, grimpant les escaliers quatre à quatre. " Attend moi ! " " Bouge ton gros cul, Lawrence ! " " Avoue qu'tu l'kiff mon cul. Et p'is bordel, t'as déjà essayer de grimper les escaliers avec des talons aiguilles, l'plouc ?! " " C'est ton problème, la p'tite fille à son papa ! " " Hé, connard ! naaaan mais arghh... lâche-moi ! " " Mais ferme ta gueule, grognasse ! " Il l'attrape sous les genoux et la balance sur son épaule comme un vulgaire sac. Sait-il au moins que sa petite personne vaut les yeux de la tête ? Vendre sa propre mère ne réussirait pas à lui rembourser sa robe. Aaaah, les mecs ! " Pourquoi le toit ? POURQUOI LE TOIT ? Sais-tu que c'est interdit ? " elle s'époumone. " Détend le string, grand-mère. " il lance moqueur, en la faisant taire d'un baiser. Son corps est parcouru d'un frisson. C'est si enivrant, ce sentiment qui l'envahi. C'est si enivrant son coeur qui bat la chamade et braver les interdits. Pour une fois, Narcisse s'abandonne à la folie -loin de ce qu'on attend d'elle, de ses objectifs, des ses devoirs- et embrasse follement Montgomery. " Tu pues d'la gueule, en fait. "

♦ ♦ ♦
* Shakespeare, évidemment. roméo & juliet, voui. histoire de rendre ça moins kk.
© darren criss


Dernière édition par Narcisse J. Lawrence le Ven 25 Sep - 20:59, édité 22 fois
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Merlin Bennett
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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptySam 19 Sep - 20:53

Bienvenue parmi nous 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  3835633714

Si tu as la moindre question, le staff est la pour toi 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  4249994684
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Tamsin Sisco
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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptySam 19 Sep - 23:03

Bienvenue, ton perso promet I love you
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Erin Fitzgerald
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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptyDim 20 Sep - 10:45

Bienvenue par ici ! Trop joulie ! J'attend ma soeurette pour qu'on te rep sur notre topic pré lien de populaire 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  112114714 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  2518756769
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Damian Macklin
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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptyDim 20 Sep - 11:10

Bienvenue, bon courage pour ta fiche !
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Chloé Fitzgerald
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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptyMar 22 Sep - 20:24

Je suis amoureuse de ton début de fiche. 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  112114714 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  112114714 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  112114714

Bienvenue parmi nous ! Hésite pas à m'harceler de mp pour qu'on se trouve un lien, entre bitches. 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  336669953
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Némo Blues
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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptyMar 22 Sep - 20:30

Sa beauté est naturelle, je trouve à cette actrice, j'aime beaucoup !
Bienvenue jolie petite blonde I love you 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  3725571934
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Narcisse J. Lawrence
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Mon lieu favori : Les chiottes. Pas très élégant dit comme ça.

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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptyVen 25 Sep - 21:40

Thaaank's, les gens, vous êtes adorables. 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  3100057956 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  1259393121
Je pense avoir fini. 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  3939237827
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Erin Fitzgerald
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Erin Fitzgerald
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MessageSujet: Re: 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.    'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  EmptyVen 25 Sep - 21:53

bienvenue parmi nous
tu es validé !

Ton personnage est génial ! On va bien s'amuser ! 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  3535962189 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  3535962189 'cause, baby, i'm a nigthmare dressed like a daydrem.  336669953

Bienvenue chez les Gummy Bear. Maintenant, tu as juste à vérifier que ton avatar est bien dans le BOTTIN. Si tu as besoin d'amis ou de famille, n'hésite pas à faire ta demande ICI. Et bien sûr, lance toi dans ta fiche de liens et dans le rp, bon jeu!

©️ darren criss
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